Frein
Cet article est une ébauche. Il mérite d'être complété ! Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) |
Les freins servent à ralentir le vélo et/ou l'arrêter.
Les freins sont composés des leviers de frein (ou poignées) qui servent à la commande du freinage, de la câblerie (câble, tringle ou durite hydraulique) qui sert à transmettre l'information des manettes et des freins (patins ou plaquettes) qui par leur action freinent.
Le freinage peut se faire sur la jante de la roue, sur un disque fixé à la roue, ou avec un système dans le moyeu de la roue (dit à tambour).
Sur les pignons fixes, il n'y a pas de freins, c'est le cycliste qui en ralentissant sa fréquence de pédalage ralentit la roue arrière.
Sommaire
Freins à jante
Les freins à mâchoires s'actionnent en appuyant sur un levier, situé sous les poignées du guidon : le levier met en mouvement des patins qui frottent la jante de la roue pour ralentir la rotation. Les patins ressemblent à deux mâchoires se refermant sur la roue. Ils sont composés de cuir, de caoutchouc ou d'autres matières synthétiques.
Les freins à étriers à tirage latéral
Ils sont composés de deux bras de levier ayant un point de pivot commun situé au centre de la fourche au dessus de la roue. La gaine vient prendre appui sur un bras en haut et le câble est fixé sur l'autre bras, du même côté. Le fait d'actionner la manette, en tirant le câble fait se rapprocher les deux bras. les deux bras de levier ayant chacun un patin de frein en bout, lorsqu'un actionne la manette, les patins se rapprochent et viennent appuyer sur la jante et la freiner. Ce système est appelé frein à tirage latéral (caliper brake) était très fréquent sur la plupart des vélos avant l'arrivée des VTT. De part leur conception ces freins à tirage latéral ont moins de bras de levier et développent moins de force de serrage que les autres types de freins. Leur efficacité laisse parfois à désirer. Ces modèles ont aussi tendance à prendre du jeu au niveau de l'axe. Pour enlever ce jeu, il faut resserrer la vis de l'axe et mettre un contre-écrou sans pour autant serrer au point de bloquer les mâchoires sinon le frein restera bloqué. Ces freins ont aussi tendance à ne pas rester centrés par rapport à la jante. Il faut dans ce cas il vérifier la symétrie du ressort et le rectifier du côté approprié pour qu'aucun des deux patins ne touche encore la jante lorsque que la poignée de frein est relâchée.
À noter qu'il existe des versions plus récentes de ces freins à tirage latéral : les freins à "double pivot": un des bras du frein tourne autour de l'axe et l'autre autour d'un deuxième pivot qui est situé sur le premier bras. L'avantage est que ça démultiplie la force de serrage ce qui améliore considérablement le freinage. Cette version se trouve sur les vélos de "course/route" relativement récents (fin des années 80 au plus tôt). Autre avantage pour le mécano, ces freins comportent une vis de réglage du centrage du frein ce qui est plus simple que d'agir directement sur le ressort. Leur freinage est efficace et souple.
Les freins à tirage central avec ou sans étrier et à deux pivots
Il existe d'anciens type de freins à tirage central qui ont toujours eu la réputation d'être plus efficaces que les freins à tirage latéral. Un tirage central actionne deux bras, chacun sur un pivot différent qui plaque les patins contre la jante. Les freins Mafac en particulier équipaient même les vélos de course dans les années 70-80.
Adopté depuis longtemps pour les vélos de cyclo-cross ou de randonnée, il existait aussi à cette époque des freins à tirage central sans étrier avec leviers courts montés sur des pivots directement brasés sur la fourche et les haubans du cadre. Ce type de frein offre un dégagement maximal de la roue et évite que la boue ou les feuilles ne viennent se coller comme elles le feraient sous l'étrier d'un frein classique qui ne laisse que peu d'espace autour du pneu.
C'est tout naturellement ce type de frein à tirage central qui a été adopté et légèrement amélioré sur les premiers VTT sous l'appellation "cantilever". Ils donnent un freinage souple, assez efficace mais parfois insuffisant.
Les freins V-brakes
Les "V-brake" tirent le meilleur parti des deux systèmes: ce sont des freins à tirage latéral avec de longs leviers montés sur pivots brasés. Ils sont très puissants grâce à la longueur des leviers et les plus faciles à ajuster comme il est possible de régler indépendamment le ressort de chaque bras de façon à centrer les patins par rapport à la jante. Ils nécessitent des poignées de freins spécifique type V-Brake qui offrent une course de câble suffisante. Si la puissance de freinage des V-brakes est souvent un avantage, elle conduit aussi à une usure plus rapide des patins et de la jante. Pour éviter le risque de blocage de la roue avant, il est possible de monter un petit ressort encapsulé qui se monte entre la gaine et le frein et qui fait office 'ABS". Les V-Brakes donnent un freinage très puissant, qui peut conduire au blocage de roue et dérapage sur chaussée glissante.
Les freins hydraulique à patins
Un système de freins qui s'est développé récemment pour les VTT et vélos de voyage. Ce type de frein est très efficace et puissant, au point de pouvoir tordre les haubans arrière du vélo! Mais assez coûteux, peu répandu, et d'un entretien plus complexe.
Freins à tambours
On peut placer dans cette catégorie les trois types de freins intégrés au moyeu: freins à tambour classiques avec des garnitures qui viennent en appui à l'intérieur du tambour pour freiner la roue, frein par rétropédalage intégré au moyeu arrière et freins Shimano roller-brakes (une série de galets métalliques sont plaqués sur le Les ftambour). Ce type de freins, typiquement utilisé sur les vélos hollandais et les VLS est à réserver à des vélos urbains car à cause de l'échauffement ils supportent mal un freinage prolongé (descente très pentue ou longue), ils réclament peu d'entretien, fonctionnent aussi bien sous la pluie et offrent un freinage souple.
Attention, les freins roller-brakes s'échauffent très rapidement (les modèles les plus récents sont d'ailleurs munis de disques de refroidissement en alu, plus ou moins grands, lisses ou à ailettes) et leurs galets doivent baigner dans une graisse spéciale résistant à la chaleur (ne jamais utiliser une graisse ordinaire, ne jamais utiliser un frein non graissé). A défaut de graissage régulier, ces freins peuvent se bloquer soudainement et si c'est sur la roue avant, le cycliste peut être catapulté par dessus son vélo.
Freins à disque
Le système est inspiré de celui qui équipe les motos: une mâchoire à deux plaquettes fixée au cadre ou à la fourche vient pincer un disque fixé sur le moyeu de la roue. Ce type de freins ne peuvent être montés que sur des vélos prévus à l'origine pour en recevoir, dont le cadre et la fourche comportent les points de fixation nécessaires.
Les freins à disques sont soit commandés par câble soit commandés par liquide hydraulique (freinage nettement plus puissant). Les avantages sont la puissance de freinage, le fait qu'ils n'usent pas la jante et sont peu sensibles à la pluie ou à la boue. C'est un avantage décisif en tout terrain et ce type de freins est dorénavant devenu le standard sur les VTT. Par contre ils sont plus couteux à l'achat comme en entretien. La purge d'un circuit de frein hydraulique est une opération délicate car il faut veiller à ne pas introduire de bulle d'air dans la tuyauterie.