Pendant le voyage à vélo : Différence entre versions

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Suivant les voyages, les besoins en cartographie sont très différents.
 
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Pour des tours en France et dans certains pays d'Europe, on peut trouver assez facilement des cartes papiers, des [[véloroute]]s par exemple, aux Offices de Tourisme notamment.
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Si le cyclotour prévu n'est pas difficile, il n'est pas nécessaire de faire une préparation du trajet. En revanche, si la zone traversée est plus compliquée (asphaltée ou non, dénivelés importants, etc.), il est alors utile d'avoir les bons outils.
 
Si le cyclotour prévu n'est pas difficile, il n'est pas nécessaire de faire une préparation du trajet. En revanche, si la zone traversée est plus compliquée (asphaltée ou non, dénivelés importants, etc.), il est alors utile d'avoir les bons outils.
 
De nos jours, cela passe surtout par des applications cartographiques sur un téléphone dit "intelligent".
 
De nos jours, cela passe surtout par des applications cartographiques sur un téléphone dit "intelligent".

Version du 4 septembre 2020 à 00:05

Cet article regroupe les différentes choses dont on pourrait avoir besoin en voyage à vélo.

Navigation/cartographie

Suivant les voyages, les besoins en cartographie sont très différents. Pour des tours en France et dans certains pays d'Europe, on peut trouver assez facilement des cartes papiers, des véloroutes par exemple, aux Offices de Tourisme notamment. Si le cyclotour prévu n'est pas difficile, il n'est pas nécessaire de faire une préparation du trajet. En revanche, si la zone traversée est plus compliquée (asphaltée ou non, dénivelés importants, etc.), il est alors utile d'avoir les bons outils. De nos jours, cela passe surtout par des applications cartographiques sur un téléphone dit "intelligent".


L'article Cartographie aborde les outils cartographiques, majoritairement avec l'utilisation d'Internet et/ou d'un ordiphone.

Utiliser internet

Trouver des informations de voyage

Il existe plusieurs sites qui permettent de trouver les informations dont on a besoin en voyage.

  • Wikivoyage : Ce site est un Wiki, collaboratif, qui cherche à rassembler les informations relatives au voyage, allant des restrictions visas aux conseils de destinations touristiques. Il est disponible en plusieurs langues, et le contenu étant écrit par d'autres voyageureuses, il n'est pas forcément le même suivant la langue. La version anglaise est en général très complète, bien que la française soit très respectable aussi. En revanche, les informations spécifiques au vélo ne sont souvent pas bien renseignées (et comme c'est collaboratif, vous êtes invité-e-s à rajouter vos informations).
  • Nomadwiki : Ce Wiki, aussi, s'adresse plutôt aux personnes qui optent pour un style de vie (néo-)nomade à plus ou moins long terme. L'idée étant de rassembler les bons plans, notamment pour vivre avec peu ou pas d'argent. Le site se veut "anti-tourisme". Il n'est disponible pour l'instant qu'en anglais. Etant relativement nouveau, avec des contributeurs majoritairement "sur la route", il est encore incomplet bien qu'on y trouve des choses très intéressantes.
  • La page Conseils aux Voyageurs du site diplomatie.gouv.fr : On y trouve des conseils par pays, mis régulièrement à jour suivant les évènements. On y trouve aussi des informations d'assez bonne qualité quant aux formalités d'entrée de chaque pays. Le site est généralement alarmiste quand les situations politiques de certains pays sont instables, notamment quand on regarde leur carte de l'onglet "Sécurité" qui classe les zones selon la dangerosité (vert, jaune, orange, rouge). Il faut croiser ces informations avec celles qu'on trouve sur des blogs de voyageureuses qui ont récemment visité le pays en question.
  • Le site tourdumondiste.com regroupe beaucoup d'informations concernant les voyages longues durées.
  • Les forums et les blogs d'autres voyageureuses : Dans notre beau XXIème siècle, une bonne partie des voyageureuses ont un blog. Certains donnent de très bonnes informations. Certains forums permettent aussi de trouver l'info qu'il faut.

Réseaux d'échange d'hospitalité

Bien que le ou la cycliste ait une forte propensions à attirer la sympathie des locaux parfois même jusqu'à se faire inviter, pour des raisons encore mal connues, il peut être parfois utile d'utiliser les réseaux d'échange d'hospitalité. L'idée de ces réseaux est de mettre en contact les personnes qui soit acceptent d'héberger d'autres personnes sans les connaître, soit cherchent à se faire héberger, soit souvent les deux. Suivant la définition que l'on prend de ces réseaux, ils sont exclusivement gratuits ou payants, parfois l'hébergement (et la nourriture) sont en contre-don d'un volume de travail. Le site d'hébergement le plus connu est Couchsurfing, qui a changé en 2011 son statut d'association à but non lucratif pour celui d'entreprise commerciale (avec toute la pub qui va avec, la collecte des données, etc). C'est le réseau le plus large, mais aussi celui qui a le moins l'esprit de communauté "voyageur/voyageuse", ce qui fait que beaucoup de demandes d'hébergement restent souvent sans réponse.

Les autres réseaux, d'hébergement uniquement, plus associatifs sont :

  • Warmshowers (Douches chaudes) : Ce site est uniquement dédié aux voyageurs et voyageuses à vélo. Il est très dynamique, avec un bon taux de réponse. C'est l'un des seuls sites qui enlève de la carte au bout de plusieurs mois les hôte-sse-s qui ne se sont pas connecté-e-s, de façon à ce que seuls les hôte-sse-s vraiment active-fs apparaissent. Le point négatif est qu'on ne rencontre que des gens qui sont "proches", ne serait-ce que par le vélo, ce qui peut ne pas être le but d'un voyage qui se veut dépaysant.
  • Trustroots : A la base créé pour les autostoppeur-euse-s, le site s'est élargi à tous les types de voyage. Il faut cependant une invitation pour obtenir un compte, le but étant d'éviter l'expansion trop rapide, qu'a subi Couchsurfing par exemple et qui a brisé l'esprit de communauté présente au départ.
  • Bewelcome : Un autre site, plus vieux que Trustroots, avec plus de personnes inscrites. Cependant le site est un peu vieillot et la communauté n'est pas toujours active. Mais on peut souvent trouver une personne dans le lot qui répond, et qui est en général très sympa.


Certains sites proposent de mettre en lien les voyageur-euse-s souhaitant donner un coup de main et des hôtes acceptant cette aide en échange d'un hébergement et de nourriture. L'inscription est souvent payante :

  • Les réseaux de WWOOFing (World-Wide Oportunities on Organic Farming) : Ce réseau met en relation des projets d'agriculture biologique avec des "Wwoofeur-euse-s" qui viennent travailler selon une charte en échange d'un hébergement et de nourriture. Chaque pays a une organisation différente, à laquelle il faut adhérer (et payer) à chaque fois. Dans certains pays, le Wwoofing est utilisé comme du travail dissimulé, à la limite de l'exploitation. Il ne faut dans ce cas pas hésiter à partir, voire à signaler pour non respect de la charte. Le but premier du Wwoofing reste l'échange interculturel.
  • Workaway : Workaway fonctionne un peu comme les sites de Wwoofing, sauf qu'il n'est pas limité à l'agriculture (biologique), mais à tous types de travail : tenir l'accueil d'une auberge de jeunesse, construire un bâtiment, donner des cours de langue, etc. La même remarque sur le travail dissimulé s'applique. L'inscription est valable cette fois pour le monde entier.
  • HelpX : HelpX est un autre site, qui propose comme Workaway de mettre des structures et des voyageureuses en lien. Le site est plus "artisanal" que Workaway, et le propositions de travail le sont en général aussi ! L'inscription est valable pour le monde entier.

Réseau Voyageureuses

Le réseau Voyageureuses mis en place par L'Heureux Cyclage permet aux membres d'un atelier vélo participatif de visiter un autre atelier en France, pour venir faire réparer son vélo, ou simplement pour le plaisir d'échanger ! Les ateliers vélos qui participent au projet se trouvent sur la carte des ateliers du site de l'Heureux Cyclage.

Maintenance, entretien et remplacement des parties en voyage

Pour emmener son vélo plus loin, enfin surtout d'allonger la durée de vie des différentes pièces, il convient de faire une maintenance régulière. On peut doubler la durée de vie d'un système de transmission en le nettoyant au bon moment ! Ci-dessous, voici une liste des choses à penser. Les durées ou kilométrages ne sont qu'indicatifs : si l'on roule dans une zone de boue abrasive, ou très régulièrement sur des chemins de terre, il faut écourter les intervalles d'entretien. Si l'on roule sur de l'asphalt uniquement, avec pas de pluie et pas de poussière, on peut se permettre d'être un peu plus négligent-e. Dans tous les cas, il est bien, au minimum chaque semaine, de prendre quelques minutes pour faire un tour du vélo et repérer un éventuel problème ou un besoin de nettoyage/ajustement.

Quoi faire quand

  • Dès que nécessaire :
- Laver son vélo : Après avoir passé un moment sous la pluie et la boue, ou tout simplement quand on remarque que le lubrifiant sur la chaîne n'est plus lisse et brillant, mais est devenue un amas un peu dégueu nommé cambouis, il est temps de laver le vélo. On entend par là de surtout laver la transmission. Le lavage du cadre, des porte-bagages etc. n'est pas à proprement parler indispensable, si ce n'est pour le plaisir de yeux. Ceci étant dit, un vélo sale attirera peut-être moins l'oeil des autres !
- Il faut après avoir nettoyé la transmission absolument lubrifier le tout !

La partie Entretien de la page Chaîne explique en détail comment faire nettoyage puis lubrification.

- Régler les freins : les freins peuvent se dérégler assez rapidement du fait de l'usure. En plus des questions évidentes de sécurité, les patins s'abîment aussi inégalement s'ils n'appuient pas correctement sur la roue. Ils s'useront donc plus vite.
  • Toutes les 3 semaines/un mois :
- Il faut penser à mettre un petit coup de clef un peu partout de temps à autre : faites un tour du vélo avec votre multitool et vérifiez si tout est bien serré, notamment les vis des porte-bagages.
  • A partir de 3000kms :
- Jeter un oeil à la chaine : suivant ce que l'on a fait subir à sa bécane, la chaîne peut s'user très vite. A partir de 3000kms, il devient important de jeter un oeil plus régulier à sa chaîne, voire de mesurer son étirement. La section Réparations de l'article Chaîne aborde largement le sujet de l'usure de celle-ci.
  • Tous les 10 000kms :
- Vidange sur un moyeu à vitesses intégrées : c'est une opération assez simple, à réaliser avec les instructions spécifiques à chaque moyeu.
  • Tous les 15 000kms :
- Changement du câble de vitesse sur un moyeu à vitesses intégrées.
  • A partir de 30000kms :
- Si l'on a des freins V-brakes, il fauy vérifier régulièrement après 30000kms que la jante n'est pas trop usée. Comme les patins appuient directement sur la jante, cette dernière s'érode petit à petit. Elle s'érode d'autant plus vite que des grains de poussière/boue/cailloux se trouvent sur les chemins empruntés, et se retrouvent entre le patin et la jante. Si l'on sent que la jante a subit une abrasion forte, il faut envisager de la changer.
  • A l'oeil :

L'usure de certaines parties ne se compte pas vraiment en kilomètres, mais est assez visible à l'oeil.

-Sur la cassette et le pédalier, il faut vérifier que les pignons ne sont pas émoussés. Pour reconnaître un pignon émoussé, outre le fait que la transmission va avoir tendance à sauter, le mieux est de vérifier régulièrement pour apprendre à se faire "un oeil". C'est aussi une bonne idée de comparer avec les vélos d'autres voyageur-eus-es, surtout si leur transmission est assez neuve, pour avoir un point de comparaison.

Bien entretenu, un ensemble cassette/pédalier peut faire jusqu'à 5 chaînes (sachant que le pédalier dire en général plus longtemps que la cassette).

Quelques conseils en vrac

  • Chaîne :
- Si elle est trop étirée (on le sait au bruit que fait le dérailleur qui touche la cassette quand on est au grand pignon et petit plateau, ou quand le changement de plateau ne se fait plus), on peut essayer d'enlever 2 maillons. Et c'est reparti pour un tour.
- Il vaut mieux mettre quelques euros de plus dans une bonne chaîne, l'investissement vaut le coup et est rentable à terme, en confort et en finances.
- Comme évoqué dans l'article Liste des outils et pièces de rechange en voyage, si un peu de poids en plus ne vous dérange pas, c'est une très bonne idée d'avoir deux chaînes avec soi (voire trois) et d'alterner tous les 1000-2000kms : l'usure des pignons se fait alors en même temps que celle des chaînes. En effet, on entend souvent qu'il est conseillé de changer la cassette quand on change la chaîne, sinon les vitesses "sautent" tout le temps, les pignons n'étant plus adaptés à la chaîne.

Durée de vie approximative des pièces

Cette partie vise à donner une grossière estimation de la durée de vie des différentes parties du vélo en voyage, qui se compte en kilomètres parcourus. La durée de vie d'une pièce dépend bien évidemment de plusieurs facteurs, dont les plus importants sont : la qualité de la pièce en elle-même, du soin apporté et de la maintenance, de la charge transportée et des types de routes empruntés. A cela s'ajoute la météo, la chance, etc.

  • Chaîne : entre 3000km et une bonne dizaine de milliers de kms, selon qualité et soin apporté.
  • Cassette : 15000-20000kms.
  • Pédalier : environ 30000kms.
  • Dérailleurs : Ne sont pas censés lâcher (?)
  • Galets du dérailleur arrière : ?
  • Manette de dérailleur : A priori tout un voyage si elle est de bonne qualité.
  • Moyeu à vitesses intégrées : ?
  • Axe de pédalier : autour d'une dizaine de milliers de kms pour un un axe creux, parfois jusqu'à 20000kms pour un axe carré.
  • Moyeu : L'usure n'est pas un problème au court d'un voyage, même de plusieurs milliers de kilomètre, si celui-ci est en bon état au départ. Les pièces qui s'usent en premier sont les cônes et les billes de roulement, rendant impossible le réglage sans jeux du moyeux. Un changement de ces pièces, d'un coût modique, permet de prolonger la durée de vie du moyeux de plusieurs milliers de kilomètres.
  • Roue/jante : Avec un système de freins V-brakes, dont les patins appuient sur la jante et usent cette dernière, il faut faire attention à partir de 20000-30000kms suivant si les conditions sont abrasives pour la jante. Avec un système de freins à disque, une bonne roue, s'il n'y a pas de chocs anormaux, devrait tenir aussi longtemps que votre motivation à faire du vélo. Cela n'empêche pas de vérifier qu'elle n'est pas en train de se fissurer.
  • Pneu : très variable. Un pneu de basse qualité s'abîmera en moins de 3000kms, tandis qu'un bon aura ses chances de les atteindre. Selon le site officiel, un pneu de la famille Schwalbe Marathon durerait entre 6000 et 12000kms, le Marathon Plus atteignant régulièrement plus de 10000kms. A noter qu'une roue plus grande, à distance parcourue égale, abîmera très légèrement moins le pneu qu'une plus petite qui aura fait plus de tours.
  • Plaquettes de freins : ?
  • Selle : très variable selon la qualité (combien ?). Celles en cuir durent plus longtemps (toute une vie ?).
  • Poignées/guidoline : ?

Réglages dont on peut avoir besoin

-Réglage d'un vélo à sa taille (lié aussi à l'article Douleurs liées à des mauvais réglages ou une mauvaise posture sur le vélo)
-Régler un dérailleur avant
-Régler un dérailleur arrière
-Régler ses freins : cantilever, ou V-brake, ou à tirage central ou encore à disque.
-Régler un jeu de direction
-Mettre lien vers la réparation de jeu dans le moyeu
-Dévoiler une roue

Gérer un chien agressif

Voir la page Chien agressif.

Références