Location de vélos : Différence entre versions

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== Prêt ou location de vélos bizarres ==
 
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* À [[Atlier_Dynamo|Dynamo]], c'est souvent des mairies ou des assos qui nous sollicitent à l'occasion de fêtes de village, ou d'évenements. L'animation est facturée à la demi journée (300 €) ou à la journée (450 €) hors frais de transport, ce qui comprent la préparation, l'animation par des animateur·rice·s, l'amortissement des vélos et les charges de structure. Ça peut être gratos ou moins cher pour des assos/projets intéressants et avec pas/peu de moyens. NB : on considère que bénévole ou salarié, cela a un coût pour la structure : formation, tuilage, charges de structures diverses et variées,... et on ne fait donc pas de différence de prix en fonction du statut de l'animateur·rice.
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* À [[Atelier_Dynamo|Dynamo]], c'est souvent des mairies ou des assos qui nous sollicitent à l'occasion de fêtes de village, ou d'évenements. L'animation est facturée à la demi journée (300 €) ou à la journée (450 €) hors frais de transport, ce qui comprent la préparation, l'animation par des animateur·rice·s, l'amortissement des vélos et les charges de structure. Ça peut être gratos ou moins cher pour des assos/projets intéressants et avec pas/peu de moyens. NB : on considère que bénévole ou salarié, cela a un coût pour la structure : formation, tuilage, charges de structures diverses et variées,... et on ne fait donc pas de différence de prix en fonction du statut de l'animateur·rice.
  
 
On a dit à notre [[assurance]] que c'était une de nos activité mais on essaie de faire en sorte que ce soit la structure qui nous sollicite qui assure la manif. On demande aussi aux structures (comme aux particuliers) d'adhérer pour bénéficier des services (adhésion personne morale pour 45€/an).
 
On a dit à notre [[assurance]] que c'était une de nos activité mais on essaie de faire en sorte que ce soit la structure qui nous sollicite qui assure la manif. On demande aussi aux structures (comme aux particuliers) d'adhérer pour bénéficier des services (adhésion personne morale pour 45€/an).

Version du 30 mars 2019 à 21:12

Ce qu'on peut louer :

Prêt ou location de matériel de voyage

  • À Cycles et Manivelles à Bègles, on prête gratos aux adhérents (contre un chèque de caution de la valeur estimée de ce qui est prêté) sur une durée

de deux semaines max une randonneuse, un tandem (qui peut voyager) et des carrioles enfants. Pour la plupart, ce sont des dons qu'on a retapés.

  • Chez Roule & Co, à Annecy, on a acheté une paire de sacoches arrière Ortlieb, et on les loue à nos adhérents 1€/jour/sacoche. On demande un chèque de 150 € de caution. On loue aussi une remorque monoroue. Ça marche surtout l'été, pour les voyages !
  • Voici le contrat de prêt à prix libre de matos de voyage à vélo qu'on a fait à Dynamo. Il explique le principe pour bénéficier de ce matériel. Au verso les adhérent-e-s racontent leur voyage ce qui nous permet de faire un bilan chaque année voir un petit carnet de voyage. À Dynamo on a des sacoches, des vélos équipés (bonne transmission, freins, porte bagage avant et arrière, pneus increvables,...), des remorques, du matos de bivouac (tentes, popotes, réchauds). Tout cela grâce à un partenariat avec cyclo-randonnée.fr et à un intérêt fort chez les membres actifs de Dynamo ! On a d'ailleurs mutualisé du matériel et ainsi fait profiter de ce partenariat aux ateliers lorrains (l'engrenage à saint dié, Metz à vélo) et on avait également ramené quelques cartons de matos à Gap pour le filer.

Fichier:Contrat mise a dispo Vélo.pdf

  • Même type de fonctionnement à l'Engrenage, effectivement grâce à un SUPER DON de matos de Dynamo (encore merci!!), qui nous a permis harnacher 4 montures avec guidon papillon, porte bagage avant arrière, béquilles, garde boue et éclairage. On a aussi 2 "troisièmes roues" à atteler pour enfants ne maîtrisant pas l'équilibre. tout cela avec convention de prêt à prix libre ou très réduit pour adhérents. On a fait connaître cette offre à l'office de tourisme de Saint Dié car il n'y a pas de locations de vélos ici et notre flotte vient combler ce manque pour les touristes de passage. On présente ces vélos chaque année au festival de la voie verte, en juin, histoire de donner des envies de vacances à vélo aux passants, en plus de faire connaître l'atelier.

Prêt ou location de vélos

  • Chez Roule & Co on a des vélos de prêt pour les adhérents qui n'ont pas fini de réparer leur vélo et qui ont besoin d un vélo le temps de finir les réparations.
  • À Metz à vélo on a déjà louer notre VAE qui est notre vélo utilitaire , afin que les personnes puisse essayer. Sinon on prête aussi des vélos que l'on a pour les bénévoles/adhérents qui en on besoin entre deux réparation, ou pour faire de l'intermodalité ( les vélos sont des pliant).
  • A la Vélorution! Toulouse nous louons des vélos d'occaz (1 €/jour, caution à 100 € et pièce d'identité), des vélos spéciaux et des remorques (5 €/jour, caution à 1000 € et pièce d'identité), avec antivol en U prêté.
    • Comment est-ce qu'on gère ça? Mal, pour autant pas de problème jusqu'à présent à ma connaissance. On demande juste un chèque de caution de la valeur du bien proposé. On bafouille éventuellement un genre de facture sur papier libre... Une fois on pensait avoir récupérer tout nos vélos de loc, heureusement que l'adhérente qui en avait toujours un chez elle nous a contacté.
    • Est-ce qu'on gagne un peu d'argent? On loue uniquement aux adhérent·e·s pour 1€/jour et la demande est faible donc la flotte de vélo "de loc" coûterait plutôt de l'argent si l'on considère l'espace occupé dans le local.
    • Qui est intéressé.e par ce service? -Des visiteureuses à Toulouse, des participant·e·s à des événements (Vélorution Universelle ...), éventuellement des groupes (scolaires,...)
    • C'est une activité très minoritaire chez nous, il y la Maison du Vélo de Toulouse à moins d'1 km qui loue du tout neuf presque au même prix...

Prêt ou location de vélos bizarres

  • À Dynamo, c'est souvent des mairies ou des assos qui nous sollicitent à l'occasion de fêtes de village, ou d'évenements. L'animation est facturée à la demi journée (300 €) ou à la journée (450 €) hors frais de transport, ce qui comprent la préparation, l'animation par des animateur·rice·s, l'amortissement des vélos et les charges de structure. Ça peut être gratos ou moins cher pour des assos/projets intéressants et avec pas/peu de moyens. NB : on considère que bénévole ou salarié, cela a un coût pour la structure : formation, tuilage, charges de structures diverses et variées,... et on ne fait donc pas de différence de prix en fonction du statut de l'animateur·rice.

On a dit à notre assurance que c'était une de nos activité mais on essaie de faire en sorte que ce soit la structure qui nous sollicite qui assure la manif. On demande aussi aux structures (comme aux particuliers) d'adhérer pour bénéficier des services (adhésion personne morale pour 45€/an).

Fichier:Modèle convention prestation animation.odt

Mise en relation entre adhérent·e·s

  • Aux Jantes du Nord on a une objetothèque de quartier qui est entrée en contact avec le réseau vélo via l'ADAV (Association Droit Au Vélo) pour faire intermédiaire entre les différentes communautés de cyclistes et voir qui pourrait mettre à disposition du matériel et dans quelles conditions. Une affaire en cours donc.
  • À la Casa Bicicleta on a mis en place un tableau en ligne pour que les gens puissent dirent ce qu'ils ont comme matos et ce qu'ils peuvent prêter. C'est juste de la mise en relation. Ça permet de limiter les achats, limiter le stockage et tout de même permettre aux gens de partir sans se ruiner. C'est pas beaucoup rempli, ça demanderait à être relancé. On donne aussi des "conseils pour un prêt réussi" sur les cautions ou prix de location pour que ça se passe bien. Mais rien d'obligatoire, les gens font comme ils veulent, c'est juste pour éviter les mauvaises surprises qui pourraient avoir lieu.

Fichier:Guide pour un prêt réussi.pdf

location de vélos pour une collectivité

Il s'agit d'exploiter un service public de location / entretien de vélos, donc d'un service délégué par la collectivité, ce qui ne peut se faire sans un cahier des charges et sans une mise en concurrence.

Voir aussi Vélo_à_assistance_électrique#Flottes_de_VAE

location avec option d'achat (leasing)

prêt en direction des étudiant·e·s

  • Avec le Zinc et la Vélorution toulouzen on fait une opération commune depuis presque 10 ans :
    • les Erasmus commandent une bicyclette et la paient au tarif, si le vélo est en état on la rachète à moitié prix. C'est un peu comme une location mais on se fait pas chier avec les cautions. Par contre quant ils reviennent ils doivent nous prévenir (pour avoir le liquide dans la caisse).
    • on pourrait presque faire la même chose avec les étudiant-e-s mais on sait qu'elles/ils doivent avoir une bicyclette pour la vie, donc ils les achètent (refaites ou alors c'est elles/eux qui les font) mais pas de rachat.
  • Lorsque la Casa Bicicleta était à la cité U, nous avions mis en place des locations-ventes systématiques. C'est à dire que n'importe quel vente de vélo à n'importe quel adhérent (étudiant ou non) était une vente-location au prix moyen 40€. Et s'il nous le ramenait en bon état (petite séance de remise en forme obligatoire), quelque soit le délais, alors on lui rachetait la moitié du prix (bien sûr, uniquement pour les vélos qu'on avait effectivement vendu). Et on faisait pareil pour les antivols, car les gens ont toujours du mal à débourser 20€ dans un antivol U, quand bien même ça leur permet de ne pas perdre les 40€ du vélo. Ça marchait bien et c'était un bon "argument de vente". Mais même si les gens (surtout étudiants) achetaient plus facilement, on avait très peu de retour (1 vélo sur 10 vendus peut être). Je pense que beaucoup étaient revendus sur le bon coin plus cher que la moitié de leur prix. Ce qui n'est pas gênant, ça fait toujours du vélo qui circule. Ce fonctionnement reste rentable et facilement gérable. Bien plus qu'un système de caution + entretien + contrat +......
  • À Vélocampus Nantes, j'avais réalisé le travail ci-dessous pour la FUB. Ce qu'il faut surtout retenir, c'est que :
    • avec du prêt à long terme, les étudiants respectent davantage leur vélo
    • avec des vélos "design", on voit davantage les vélos : utile à la fois pour l'image de l'asso et pour que les habitants voient des vélos qui circulent, ça réduit aussi les risques de vol
    • il faut des antivols en U et expliquer comment attacher un vélo (on a eu des cas de vélos attachés à une borne anti-stationnement : il suffisait de soulever le vélo pour partir avec)
    • mettre une caution au prix juste (elle était à 230 €, le prix du vélo, pour des vélos qui coûtaient 450 € dans le commerce)

Avec tout ça, on est passé de 30 à 2 % de vol par an. À l'époque, nous insistions sur le fait que le vélo n'était pas loué mais prêté (adhésion à 5 € sans vélo et 35 € avec vélo) pour garder l'esprit associatif. Ça a changé depuis je crois, il y avait sans doute des raisons pour ça.

On a d'abord eu des VTC standard qui passaient inaperçus. Quand on a eu des vélos "design", il y a eu une mode chez les étudiants, ça "faisait bien" d'avoir un Vélocampus. On peut penser ce qu'on veut de la mode, en tout cas, nos vélos partaient rapidement et surtout ils étaient très visibles en ville. Plus les gens voient de vélos, plus ils ont envie d'en faire (l'instinct grégaire...). Les collectivités locales aiment aussi quand on voit où passe leur argent et on s'est vite rendu indispensable. Jusqu'à une sombre année de fin des emplois jeunes où Nantes Métropole nous a dit qu'il leur était techniquement impossible de nous subventionner à part pour acheter des vélos. On a dit qu'on allait arrêter et leur redonner les vélos et ils ont finalement trouvé une solution pour nous financer. Comme quoi... Mais c'est vrai qu'être dépendant des subventions est problématique. Mais comment faire autrement ? Il faut parfois rappeler notre place et qu'ils sont bien contents de nous trouver pour faire du bon boulot à pas cher. On a aussi argumenté qu'on était l'équivalent d'une délégation de service public et qu'on aimerait être subventionné autant que les transports en commun rapporté au nombre d'usagers. Et aussi que développer le vélo fait faire de sacrées économies à la collectivité (parkings, routes, etc). En gros, Nantes Métropole achetait les vélos à hauteur de 75 % (chiffre de mémoire, à vérifier) et on gardait pour nous le montant des locations et de la revente au bout de trois ans. Leur but était que les vélos soient revendus aux nantais pour multiplier le nombre de vélos. Ils valaient 450 € dans le commerce, on les avait à 230 € (on en commandait 100 à chaque fois) et on les revendait 100 € retapés (chiffres toujours de mémoire, c'était entre 2002 et 2008...). L'été, comme on n'avait pas de local de stockage, on les louait aux étudiants qui restaient sur Nantes ou au gestionnaire de parkings voitures qui les relouait à leurs clients. On a aussi essayé les campings et autres mais sans succès et ils n'en n'auraient pris que quelques-uns à chaque fois. C'étaient des vélos intercycles spécial location, très robustes. Avant, on a eu des Gitane de grande surface (c'est la même usine qui fait les micmo et les gitanes, ils avaient dû se tromper sur les autocollants...) mais vu le temps et le montant des réparations, ce n'était pas une bonne affaire.

Fichier:Intervention Vélocampus congrès Fubicy prêt vélos étudiants.pdf

  • À La Rustine, la location engendre pas mal de soucis : assurance, vol, vélo cassé, caution, etc. Vendre à prix modeste et racheter plus tard (prix selon l'état, s'il est en bon état la dévaluation ne sera que minime, vu qu'on aura quasiment pas de taf à faire pour le remettre en vente) est une bonne solution qui élimine tout problème de vol par exemple, et puis si l'étudiant veut essayer de le revendre plus cher sur le bon coin, il peut aussi, du coup c'est

quand même plus flexible et intéressant pour eux, même s'il faut pouvoir sortir les 40 à 60 € du vélo à l'achat.

le cas de Vélocampus Besançon

Voici un retour d'expérience complet de Vélocampus Besançon. Attention : c'est long.

Lancement : Avril 2011.

Financement : Nous avons acheté, en plusieurs fois, un parc de vélos Arcade avec des subventions de la ville. Nous avons eu au maximum 40 vélos à la fois.

Tarif de la location : Nous les avons loués 5 € / mois aux étudiants (25 € / six mois et 45 / an).

Contrat de location : Les fiches étaient plutôt bien conçues (reprises en partie de Vélocampus Nantes) et précises, mais du coup elles paraissaient lourdes à gérer pour les bénévoles, qui faisaient souvent le travail à moitié. On aurait dû faire une fiche « procédure » à destination des bénévoles pour indiquer, étape par étape, comment faire une location. On n'y a pensé qu'à la fin. Un jour, je me suis penché sur le classeur des locations, pour constater que seule une petite moitié des locations avaient été faites correctement (fiches correctement remplies, pas de pièce jointe manquante, etc.).

Fichier:Fiche location (imprimable) - 01 mise à dispo.pdf

Fichier:Fiche location (imprimable) - 02 Prêt vélo.pdf

Fichier:Fiche location (imprimable) - 03 retour Vélo.pdf

Fichier:Fiche location (imprimable) - 04 Prêt et Retour vélo.pdf

Fichier:Fiche location (imprimable) - 05 échange de vélo.pdf

Fichier:Fiche location (imprimable) - 06 vol.pdf

Caution : Quand nous avons lancé le service, je voulais demander une « petite » caution (chèque de 30 €, encaissé en cas de petite dégradation) et une « grosse » caution (prix du vélo) en cas de non restitution. J'avais eu cette idée à Radio Campus : la petite caution incite à prendre soin du matériel, car elle sera encaissée sans hésiter en cas de dégradation. La grosse caution ne sera encaissée que dans les cas extrêmes (vélo cassé en deux, ou non restitué). En réunion, il a été décidé (contre mon avis, mais c'est le jeu de la démocratie...) d'opter pour un chèque de 200 et un de 100. C'était idiot car on n'a jamais encaissé un seul chèque de 100, et on n'a encaissé le 200 qu'en cas de non restitution. En plus, les étudiants n'étaient pas chauds du tout pour faire des chèques aussi importants, donc au bout d'un an ça s'est mué en deux chèques de 100, et au final en un seul chèque de 200. Du coup, bon nombre de vélos sont revenus endommagés, et les dommages ont rarement été facturés, et encore plus rarement payés. Je pense donc que l'idée de Radio Campus était la bonne.

Entretien des vélos : Il a rapidement été difficile d'entretenir les vélos suffisamment vite pour les relouer dès leur restitution. Les bénévoles ont fait de leur mieux, mais il n'était pas rare qu'on n'ait plus de vélos à louer, alors qu'on en avait dans le garage.

Stockage : Des problèmes de stockage se sont posés, notamment durant l'été quand les vélos n'étaient pas loués.

Arrêt de la location : En 2015, nous avons décidé d'arrêter tout ça au profit du principe de « location-vente ». Ça a de multiples avantages :

  • moins de paperasses (juste une fiche de vente, et une fiche d'achat en cas de rachat),
  • l'étudiant est seul responsable de son vélo et s'il le massacre ce n'est plus notre problème (rien ne nous oblige à le rachter),
  • on fait ça avec des vélos de récupération qui n'ont pas coûté un radis à l'achat (juste un peu de temps pour les remettre en état),

Revente des vélos de location : Nous avons décidé que les anciens vélos de location seraient remis en état et revendus. Nous avons commencé par les cinq premiers de la liste, qui étaient d'un modèle un peu boudé par les étudiants (car lourd, et avec seulement trois vitesses alors que Besançon est vallonnée) et qui ont été peu loués comparé aux autres. Sur ces cinq vélos, un était cassé en deux. Les quatre autres ont été remis dans un état proche du neuf (comme ils avaient été peu loués). Ils sont actuellement en vente surLeeboncoin. C'est la première fois que je mets des vélos de l'association sur Leboncoin, mais vu leur prix d'achat nous avons souhaité les revendre à un tarif qui est difficilement abordable pour les étudiants. Pour l'instant le seul qui a été vendu a été acheté par... un étudiant qui a vu l'annonce et qui est venu le marchander à 100 €. Si l'on compte son prix d'achat, celui de l'antivol, l'argent qu'il a rapporté en étant loué, et son prix de revente, ce vélo aura engendré à l'association une perte de 230 €. Sans compter le temps passé... Je ne sais pas ce qu'il en sera quand on attaquera la revente des autres modèles. Ils ont été plus loués, donc ils ont rapporté un peu plus, et c'étaient des modèles moins chers à l'achat. Mais ils sont dans un sale état et je ne sais pas combien pourront être remis en état et à quel prix ils seront revendus.

Conclusion : Nous ne regrettons pas d'avoir fait de la location, car c'est ça qui a fait démarrer l'association. La ville souhaitait soutenir un projet basé sur ce système, calqué sur ce qui se faisait à Nantes (ou, plus près de nous, à Belfort, un an avant nous). Et c'est pour ça qu'elle a subventionné l'achat de tous les vélos de location et incité le CROUS à nous prêter des locaux (que nous avons toujours). Mais en dehors de cela, la location est une activité chronophage, sans intérêt réel pour les bénévoles, et probablement moins intéressante pour les adhérents que la location-vente à bas prix de vélos de récupération.

Conseil : Si votre université insiste vraiment pour que vous fassiez de la location, faites-le à la seule condition qu'elle vous finance l'achat des vélos de location. Ou alors optez pour des vélos de récupération. Sinon vous y perdrez de l'argent.