Double sens cyclable
L'évolution du cadre juridique avec le plan vélo gouvernemental de septembre 2018 permet donc la généralisation quel que soit le statut des voies (limitées à 30 ou 50km/h)[1].
La plupart des associations de promotion du vélo plaident pour la généralisation des double-sens cyclables afin de rendre cet aménagement habituel. Ceci permettrait aux automobilistes de ne plus se poser la question de savoir si une rue est ouverte aux cyclistes dans les deux sens ou non. Côté cycliste, il faudrait insister sur le fait que ceux qui ne souhaitent pas y circuler à contresens ne sont pas obligés de le faire, alors que l’interdire le rend impossible à ceux qui au contraire s’y sentent à l’aise. D’autant qu’il est souvent plus confortable de croiser les voitures dans des rues étroites plutôt que de les avoir dans le dos alors qu'elles cherchent à vous dépasser, surtout lorsque la largeur ne permet pas de le faire dans de bonnes conditions.
De plus, les double-sens cyclables incitent également les cyclistes à ne pas circuler sur les trottoirs pour prendre la rue à contresens.
Enfin en terme d'accidentologie vous pouvez consulter les documents suivants :
Résultats de l'étude parisienne par le Cerema, 2012 :
"Les résultats d'un bilan des doubles-sens cyclables publié par la ville de Paris confirment ce qui a déjà été observé dans d’autres villes : le double- sens cyclable n’est pas un aménagement dangereux." https://www.cerema.fr/fr/actualites/doubles-sens-cyclables-paris-evaluation-concluante
rapport du Certu (Cerema) 2007 "Généralisation des doubles sens cyclables pour les voiries de type zone 30, le cas de Illkirch-Graffenstaden" :
"L’observation du fonctionnement et l’analyse de la sécurité permettent de conclure à la bonne adéquation de ce type d’aménagement dans un contexte de voies à circulation apaisée de type zone 30." http://certu.info/cdrom/vev2009/Communications/docs-divers/rapport_etudes_Illkirch_v2.pdf
Sécurité des cyclistes et sens unique limité (SUL) 2014 l'IBSR (institut Belge de sécurité routière) à savoir que les belges qui ont introduit les doubles-sens en 1991 et les ont rendu obligatoires en 2002 :
L'analyse des 992 accidents ne laisse pas apparaître de sur-risque d'accident en SUL par rapport à une autre voirie de niveau équivalent. Il semble même que le nombre d'accidents par km de voirie locale soit inférieur en SUL que dans le reste du réseau local. Les études menées à l’étranger confirment que la mise en SUL de voiries n’a donc pas occasionné une hausse des accidents de cyclistes dans ces voiries et, en raison des avantages qu’elle engendre, a un effet positif global sur la sécurité. http://webshop.ibsr.be/frontend/files/products/pdf/f51a3bfb74814768142ecb12045da905/2013_sul-draft_lowres_fr.pdf
Voir
- [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Double-sens_cyclable La page wikipédia] sur les double sens cyclables
- Fiche CEREMA sur Les doubles sens cyclables
- Fiche CEREMA Double-sens cyclable en rues « étroites »
- Fiche CEREMA Plus de cohérence dans le déploiement du double-sens cyclable dans les voies limitées à 30km/h ou moins, CEREMA
- Doubles-sens cyclables à Paris : une évaluation concluante, CEREMA
- Le double sens cyclable dans les rues limitées à 50km/h
- Double sens cyclable, quelques éléments factuels, CEREMA (ancien)
- Les double-sens cyclables sont innocents, Olivier Razemon
- Non, les double-sens cyclables ne sont pas dangereux, L'Heureux Cyclage
- Flyer "Pour un bon usage du double-sens cyclable", de l'ADAV
- Un argumentaire juridique par MDF
- Deux pages de description (1) et démystification (2) par l'association Vélo Buc