Discussion:Vélo à assistance électrique

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Opinions

Position du collectif Vélorution Paris Ile de France : (revoté sous forme de motion au cours de l'assemblée générale du 9 février 2019)

Vélorution Paris Île-de-France s’oppose à toute promotion du VAE («Vélo» à assistance électrique) au sein de la Maison du vélo.

Le VAE n’est pas un vélo mais un vélomoteur. (Rappel des positions de Vélorution sur le VAE.)

Il est préférable d’abandonner sa voiture au profit d’un VAE (Vélo à assistance électrique) plutôt que de la garder. Il est bien évident que lorsqu’on vieillit alors que le trajet quotidien est en pente ou très long, ou que l’on a des charges très lourdes à transporter, alors passer du vélo au VAE est une solution intéressante.

Ceci étant dit, Vélorution ne soutient pas les VAE pour un usage généralisé.

L’un des plus grands bénéfices du vélo, tant pour les cyclistes que pour la collectivité c’est l’activité physique que procure le pédalage. Opter pour un vélo (sans moteur, donc, par définition) reste un bien meilleur choix et permet d’optimiser le bénéfice santé.

Vélorution dénonce la dépendance à la vitesse et aux moteurs, d’une façon générale. Une société responsable doit restreindre l’utilisation des moteurs au strict minimum.

Utiliser un VAE plutôt qu’un vélo, c’est encore aggraver la pollution de la planète, car même s’il est indéniablement le plus vertueux des véhicules motorisés, le VAE reste un véhicule polluant. Le VAE c’est :

Une pollution industrielle accrue du fait de la production des composants supplémentaires : moteur et batterie aux métaux rares sur-exploités. Une consommation électrique essentiellement nucléaire ou charbon… Des accélérations rapides, donc plus de risques d’accident. Un prix d’achat élevé et une forte décote à la revente. Un entretien plus complexe et coûteux, des composants électroniques fragiles. Une péremption rapide des composants (batteries, moteur, électronique…) qui réduit considérablement la durée de vie d’un vélo : 5 à 10 ans maxi pour un VAE, 100 ans et plus pour un vélo sans assistance électrique. Pour toutes ces raisons, Vélorution n’apporte pas son soutien aux initiatives en faveur du "vélo (à assistance) électrique" et nous prions en particulier les municipalités et les fabricants et marchands* de VAE de ne pas laisser penser le contraire dans leur communication.

  •  : l’incident qui est à l’origine de ce communiqué est la mention de Vélorution dans la publicité qu’un vendeur de VAE a mis sur son site, et qu’il a refusé de retirer malgré notre demande.


Note : cette opposition s’étend à tous les NVEI (Nouveaux véhicules électriques individuels).


(Recopié de la page elle-même, mais n'y a pas sa place :)

Electricité et vélo : mariage de raison ou aberration écologique ?

la plupart des vélos électriques se baladent avec des phares à piles, ou des moyeux dynamos à l'avant...

Beaucoup d'utilisateurs du VAE se déplacent avec la selle trop basse, des pneus sous-gonflés. Une perte d'énergie!


Ici, les données concernant l'énergie électrique, sa production, ses impacts environnementaux...

débat en cours concernant l'utilisation des batteries Lithium :

- ressource limitée très polluante à l'extraction, prochain site en cours de défonçage le salar d'Uyuni en Bolivie ;

- recyclage difficile, pas impossible mais très énergivore et polluant, et en tout cas pas fait aujourd'hui (on connaît un employé de Bolloré et ses bagnoles électriques à côté de Quimper, le "recyclage" consiste à stocker dans un local sec - des déshumidificateurs qui tournent à donf en permanence - ce qui d'ailleurs pose des problèmes aux travailleurs, respiratoires, peau...) On peut craindre que la suite soit l'enfouissement.

On se dit qu'au lieu d'une batterie lithium qui dure 6 ans, on peut pour le même prix ou moins cher renouveler deux ou trois fois une batterie au plomb. L'avantage est qu'elles seront recyclées à quasi 100% (plastique, électrolyte, plomb) - le plomb est déjà là géographiquement, l'oxyde de plomb repart en métallurgie en fin de vie pour redonner du plomb et une batterie neuve.

Et on apprend à gérer une capacité massique bien moindre, en emportant par exemple deux batteries le jour où on a un trajet plus long ou plus chargé, en ayant une flotte de batterie toujours en charge à intervertir en cours de journée pour les coursiers par exemple.


Des comparaisons sur l'impact des VAE versus vélos "secs"


Les batteries au plomb offrent une densité énergétique faible (20 à 40 Wh/kg, contre 100 à 250 Wh/kg pour le lithium-ion), ce qui a peu d'impact pour une voiture, mais sur un vélo cela voudrait dire, pour une capacité de 500 Wh, un poids de 12,5 kg en plomb, au lieu de 2 kg en lithium-ion… Sans compter que ces batteries ne sont pas faites pour être complètement déchargées comme les cellules li-ion. Ça serait donc une mauvaise option. --Bohwaz (discussion) 21 février 2019 à 00:16 (CET)