L'accueil pour tou.te.s

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Révision datée du 20 juillet 2017 à 10:24 par Deokare1963 (discussion | contributions) (juste quelques retouches rédactionnelles (pour me refaire la main avec le Wiklou avant plus si affinités!) Merci Elodie)
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Accueil des migrant.e.s

Il y a des ateliers vélos qui mettent en place des actions particulières dans le but de favoriser l'accueil des migrants et migrantes au sein de leur association. Il est impossible de faire une généralité sur la situation économique de toutes les personnes migrantes car les situations sont très différentes. Cependant, ces personnes sont parfois dans des situations économiques et matérielles très précaires : aucun revenu (et pas de possibilité d'en avoir), donc pas les ressources nécessaires pour payer la cotisation à un atelier vélo et/ou acheter un vélo ou une pièce d'occasion... alors mêmes qu'elles ont particulièrement besoin de se déplacer, a fortiori à vélo :) Voici quelques idées de trucs qu'il est possible de mettre en place.

Questions de cotisation

La plupart des ateliers vélo fonctionnent avec une adhésion obligatoire à l'association qui donne accès à l'espace de bricolage et aux services proposés. L'adhésion requiert le paiement d'une cotisation : or c'est justement cette dépense qui est problématique dans le cas des personnes n'ayant aucune ressource (et non en soi le fait d'adhérer à l'association).

Pas d'adhésion obligatoire pour bricoler

Certains ateliers vélo ne demandent pas d'adhésion obligatoire à l'association pour accéder à l'espace de bricolage. Dans ce cas, les personnes peuvent bricoler sans payer de cotisation.

L'adhésion via un autre dispositif

L'atelier vélo passe une convention avec une structure spécialisée dans l'accueil des migrant.e.s (Secours Populaire par exemple), qui envoie ensuite les personnes à l'atelier. Les termes de la convention peuvent être variables (accès gratuit à l'atelier, adhésion au tarif réduit, etc.). Si des personnes se présentent spontanément à l'atelier, il peut leur être demandé de passer d'abord par une structure partenaire. Les ateliers qui ont un truc à dire à ce propos : un p'tit velo dans la tête (tant pis pour la casse typographique!) à Grenoble, Mon Cher Vélo à Bourges, Vélorution Toulouse.

La cotisation suspendue

L'idée est de proposer aux adhérent.e.s qui le souhaitent de payer une cotisation supplémentaire, qui pourra être offerte à une personne n'ayant pas les ressources pour adhérer. C'est ensuite à la discrétion de la personne qui accueille de faire bénéficier un nouvel adhérent.e de cette cotisation déjà réglée. Les ateliers qui ont un truc à dire à ce propos : Les jantes de Nord à Lille et Bretzselle à Strasbourg

L'exonération de cotisation

Dans le cas où le paiement de la cotisation est obligatoire pour adhérer, il est possible pour l'association de procéder à l'adhésion d'un nouveau membre et de l'exonérer selon certaines conditions. Une personne pourrait ainsi se présenter à l'atelier en justifiant de son absence de revenu, et adhérer en étant exonérée du paiement de la cotisation. Pour justifier de sa situation, la personne peut simplement le dire et on la croit (comme pour le tarif réduit) ou alors on peut imaginer une "demande motivée" adressée au conseil d'administration.


Autres actions

Un vélo offert

Les ateliers vélo débordent parfois de vélos d'occasion à vendre qui, pour certains modèles (VTT), sont trop abondants. Il est possible d'offrir un vélo aux personnes n'ayant aucun revenu. Les ateliers qui ont une truc à dire à ce propos : Vélorution Toulouse, un p'tit vélo dans la tête à Grenoble, La Petite Rennes à Rennes.

Le prix libre

Lorsqu'il y a des prix fixes dans l'atelier (pièces détachées par exemple, etc.), il est possible de proposer un prix libre aux personnes n'ayant pas de ressources. Les ateliers qui ont un truc à dire à ce propos : Metz à vélo.

A prévoir

Lorsqu'un atelier vélo met en place des actions pour favoriser l'accueil des migrant.e.s, il est possible que cela engendre une augmentation de fréquentation de l'atelier par ce public. Comme pour n'importe quel public, il est toujours préférable de prévoir les grosses affluences à l'atelier, pour ne pas épuiser les bénévoles/salarié.e.s qui se chargent d'animer les permanences ! Aussi, dans le cas de l'accueil des migrant.e.s, d'autres aspects peuvent aussi demander un accompagnement particulier : la langue parlée par exemple. Pour les ateliers qui ont fait ces expériences là, cela se régule tranquillement sans d'autres règles, ou l'accès aux migrant.e.s est limité pendant les permanences, on encore il est demandé aux structures partenaires de mobiliser des accompagnateur.rices: enfin des créneaux spécifiques peuvent être ouverts...