Récupération (vélocistes) : Différence entre versions
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| + | pour satisfaire les deux parties, il est possible de proposer aux vélocistes que soient affichées dans l'atelier vélo leurs coordonnées, ou toute autre petite action permettant de valoriser le rôle de chacun ; et peut-être qu'en fonction de l'enseigne, vous n'aurez pas envie de faire de concession. | ||
| + | en fonction de votre interlocuteur, adaptez la proposition : spécialistes indépendants ou franchisés, ou grandes surfaces multisports, vous pouvez mettre en valeur « l'attachement au patrimoine de la bicyclette », le caractère social de vos activités ou autre. | ||
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| + | Le matériel concerné par la convention : les vélos hors d'usage, les pièces détachées réutilisables, etc. ; | ||
| + | Les conditions particulières éventuellement concédées aux adhérent·e·s des ateliers vélo ; | ||
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| + | Une communication claire : pour mettre en lumière ce partenariat et aller toujours plus loin dans l'argumentation d'une non-concurrence, expliquer (via un petit affichage par exemple) au client qui souhaite laisser son vélo que ce dernier sera alors donné à une association, afin que la personne ait conscience de son acte de don. | ||
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| + | Leurs déchets « ferraille » sont parfois déjà récupérés par des filières parallèles (récupération et revente des métaux). Vous pouvez argumenter sur le fait que les vélos ainsi récupérés sont ensuite détruits... alors que ces vélos pourraient permettre à de nouvelles personnes de se mettre au vélo, et donc de devenir de potentiels clients. | ||
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Version du 2 février 2015 à 17:25
Sommaire
Les partenaires
- les vélocistes
- les magasins de cycles
A savoir
En tant que professionnels, les distributeurs de cycles ont en charge de gérer les déchets qu'ils produisent. Le plus souvent, l'enlèvement de leurs déchets constitue une charge financière qui leur est facturée, par un prestataire privé ou par la collectivité. Les vélos et pièces mis au rebut dans les magasins peuvent être réutilisés, ce qui réduit donc la quantité de déchets. Les distributeurs récupèrent des vélos et des pièces à plusieurs occasions : lorsqu'un client se défait de son vélo, jugé peu réparable / trop cher à réparer ; sous forme de don (nécessité de débarrasser mais volonté de ne pas jeter) ; lors d'opérations type « prime à la casse » / Trocathlon ; à l'occasion d'opérations de réparation, certaines pièces sont encore utilisables.
En pratique
Comment formuler ?
Les vélocistes peuvent considérer les ateliers vélo comme des concurrents à leur activité sur leur territoire. Un temps de discussion peut être nécessaire pour des échanges apaisés1 : les activités des ateliers vélo et des professionnels du cycle sont complémentaires : les cibles ne sont pas les mêmes ; à moyen terme les ateliers vélo sont bénéfiques car ils mettent toujours plus d'usager·e·s du vélo sur les routes ; ils ne travaillent que sur des objets de récupération ; ils contribuent à entretenir le patrimoine de la filière du cycle ; pour satisfaire les deux parties, il est possible de proposer aux vélocistes que soient affichées dans l'atelier vélo leurs coordonnées, ou toute autre petite action permettant de valoriser le rôle de chacun ; et peut-être qu'en fonction de l'enseigne, vous n'aurez pas envie de faire de concession. en fonction de votre interlocuteur, adaptez la proposition : spécialistes indépendants ou franchisés, ou grandes surfaces multisports, vous pouvez mettre en valeur « l'attachement au patrimoine de la bicyclette », le caractère social de vos activités ou autre. Le Wiklou propose un article à lire et à compléter : http://wiklou.org/index.php/Relations_avec_les_v%C3%A9locistes.
Voici un courrier type pour solliciter les vélocistes : Fichier:VelocistesOK.odt
Quelle formalisation ?
De nombreux exemples de récupération chez les vélocistes montrent des partenariats « informels ». Il est aussi possible d'établir une convention de partenariat entre la structure et l'atelier vélo. Cette convention a pour objet de fixer les obligations de chaque partenaire2 : Le matériel concerné par la convention : les vélos hors d'usage, les pièces détachées réutilisables, etc. ; Les conditions particulières éventuellement concédées aux adhérent·e·s des ateliers vélo ; Les modalités de ramassage : toutes les semaines ? sur appel ?; Les responsabilités de chacun·e, ce qui sécurise le vélociste dans son engagement avec l'atelier ; Une communication claire : pour mettre en lumière ce partenariat et aller toujours plus loin dans l'argumentation d'une non-concurrence, expliquer (via un petit affichage par exemple) au client qui souhaite laisser son vélo que ce dernier sera alors donné à une association, afin que la personne ait conscience de son acte de don.
Voici une convention type pour proposer un partenariat : Fichier:ModeleConventionVelocistesOK.odt
Les problèmes invoqués
La concurrence avec les vélocistes en question Voir paragraphe précédent : il faut vraiment faire un gros travail de plaidoyer quant à la complémentarité des activités, et mettre en œuvre cette complémentarité dans les faits (pas de réparation pour autrui, que des consommables en pièces neuves, etc.).
Le stockage Selon la taille du magasin, peut-être ne sera-t-il pas aisé pour le vélociste de stocker du matériel. Dans ce cas, proposez-lui de passer dès qu'il en fait la demande.
L'inutilité de la récupération Leurs déchets « ferraille » sont parfois déjà récupérés par des filières parallèles (récupération et revente des métaux). Vous pouvez argumenter sur le fait que les vélos ainsi récupérés sont ensuite détruits... alors que ces vélos pourraient permettre à de nouvelles personnes de se mettre au vélo, et donc de devenir de potentiels clients.
