Gonfler sa chambre à air : Différence entre versions
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Version du 15 septembre 2015 à 13:54
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- Doublonne avec Gonfler sa roue
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Description
Pour gonfler sa chambre à air, il faut avoir une pompe ayant un embout adapté à la valve de la chambre à air (il existe plusieurs types de valves, principalement Presta, Schrader et Dunlop). Certaines pompes portables ont des embouts vissant. D'autres (notamment les pompes d'atelier ou pompes à pied) ont des embouts qui se verrouillent avec un levier. La plupart des pompes récentes ont un embout multiple qui permet de se connecter sur tout type de valves.
Il faut en premier dévisser et retirer le bouchon de la chambre à air s'il y en a un. Et si il s'agit d'une valve de type Presta (fine), il faut dévisser l'embout de la valve à fond et appuyer une fois dessus pour vérifier qu'il n'est pas bloqué pour que l'air puisse entrer.
Les pressions de gonflage recommandées sont inscrites sur le flanc du pneu. En général, on gonfle à au moins 3 bars (jusqu'à ce qu'il soit difficile d'enfoncer le pouce en appuyant fort sur le pneu).
Certains pneus admettent une pression élevée (jusqu'à 7 ou même 8 bars pour des pneus de course) ce qui permet de diminuer considérablement la résistance au roulement du vélo. Le pneu étant gonflé plus fort, il est plus dur, et en charge, il a moins de surface en contact avec la chaussée. Mais attention, il a également dans ce cas moins d'adhérence, ce qui peut poser problème par temps de pluie, avec un risque plus élevé de déraper dans les virages ou en freinant.
Il ne faut jamais dépasser la pression maximale inscrite sur le flanc des pneus et ménager les pneus anciens en les gardant toujours sous-gonflés.
La pression de gonflage optimale est donc à déterminer en fonction de la météo, du type de chaussée (pavés, bitume, chemin ...) et des performances que l'on veut avoir, soit en favorisant la vitesse, soit en favorisant l'adhérence et le confort.
Avec une chambre à air sous-gonflée, on sent moins les défauts de la chaussée, mais attention en prenant une bordure de trottoir on risque de pincer la chambre à air, avec un risque de crevaison rapide, voire même d'endommager la jante de la roue.
Si un pneu est défectueux, qu'il présente une déchirure et que l'on gonfle sa chambre à air à haute pression (plus de 3 bars), celle-ci peut exploser lors du gonflage : elle fait une hernie en sortant par la déchirure du pneu et éclate à cet endroit. Le bang d'une explosion de chambre à air à l'intérieur d'un atelier est dangereux pour les oreilles; lorsqu'on regonfle un pneu ancien il faut toujours vérifier au préalable si il a un défaut visible, se mettre de préférence à l'extérieur et dans un premier temps du moins, ne pas gonfler trop fort.
Idéalement il faut vérifier l'état et la pression des pneus et regonfler son vélo très régulièrement, une fois par semaine.
En vieillissant les chambres à air deviennent plus poreuses et même sans crevaison elles peuvent se dégonfler en quelques semaines.
Pour allonger la durée de vie d'une chambre à air en atténuant ses pertes de pression par porosité, on peut dégonfler son vélo lorsqu'il lorsqu'il ne vas pas servir pendant plusieurs semaines, ceci à condition qu'il soit suspendu ou retourné pour ne pas être en appui sur les pneus. Les pneus peuvent être irrémédiablement endommagés si on laisse trop longtemps un vélo en appui sur ses roues dégonflées.
