Masses critiques : Différence entre versions
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Le mouvement a démarré à San Francisco le 25 septembre 1992 et s’est développé dans les villes de tous les continents. De nombreuses masse critiques sont organisées le dernier vendredi du mois dans plus d’une centaine de villes dans le monde pour revendiquer. | Le mouvement a démarré à San Francisco le 25 septembre 1992 et s’est développé dans les villes de tous les continents. De nombreuses masse critiques sont organisées le dernier vendredi du mois dans plus d’une centaine de villes dans le monde pour revendiquer. | ||
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+ | * « Les voitures ne sont pas dans un bouchon, elles sont le bouchon. » | ||
− | + | À travers le monde, les masses critiques peuvent prendre différentes formes. Depuis la simple rencontre permettant la création d’un espace public d’où les automobiles sont exclues et montrer l’importance des alternatives, elles peuvent également avoir un caractère thématique festif ou revendicatif quand elles sont organisées par une association. Elle sont parfois devenu un mode de manifestations pour les associations écologistes. | |
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Version actuelle datée du 20 février 2024 à 20:09
Les "masses critiques" (de l'anglais "critical mass") sont un mode d'action revendicatif consistant à rassembler un nombre aussi grand que possible de cyclistes, qui circulent ensemble à vélo dans l'espace public.
Ce mode d'action permet de revendiquer la meilleure prise en compte du vélo et des cyclistes dans les politiques d'aménagement, mais ses objectifs peuvent aussi déclinés selon des problématiques particulières, ou étendus à des revendications plus larges.
Histoire du mouvement
Le mouvement a démarré à San Francisco le 25 septembre 1992 et s’est développé dans les villes de tous les continents. De nombreuses masse critiques sont organisées le dernier vendredi du mois dans plus d’une centaine de villes dans le monde pour revendiquer.
Objectifs et déclinaisons
Le concept de masse critique repose sur les constats suivants :
- il faut un nombre suffisant de cyclistes pour circuler en toute sécurité sur la voie publique sans subir le trafic automobile.
- à l’inverse, la « masse critique » des voitures est telle qu’elle empêche leur propre déplacement et nuit à la ville et ses habitants.
- ainsi la masse critique des vélos s’affranchit de la contrainte à la mobilité que représente les automobiles, elle détermine le trafic et sa vitesse.
De ces constats découlent des slogans habituels de ce mouvement :
- « Nous ne bloquons pas la circulation, nous sommes la circulation. »
- « Les voitures ne sont pas dans un bouchon, elles sont le bouchon. »
À travers le monde, les masses critiques peuvent prendre différentes formes. Depuis la simple rencontre permettant la création d’un espace public d’où les automobiles sont exclues et montrer l’importance des alternatives, elles peuvent également avoir un caractère thématique festif ou revendicatif quand elles sont organisées par une association. Elle sont parfois devenu un mode de manifestations pour les associations écologistes.
Les masses critiques peuvent être déclinées selon des objectifs précis, par exemple demander la création d'une piste cyclable particulière. Les masses critiques peuvent aussi avoir une portée au-delà des politiques d'aménagement, par exemple lorsque des masses critiques en mixité choisie sont organisées pour rendre visible et porter des revendications propres aux minorités de genre.
Masses critiques en France
Dans de nombreuses villes en France, on appelle ces manifestations des Vélorutions. Elle sont organisés spontanément ou de manière plus organisés, notamment quand les préfectures exigent une déclaration.
En 2009, les plus grands rassemblements de France ont réunit plusieurs centaines de cyclistes à Strasbourg et à Grenoble pour manifester contre les projets de contournement auto-routiers de ces agglomérations.