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* Si le parc a été multiplié par 6, les trafics en veh.km ont été multipliés par 8,8 entre 1960 et 2017 en raison d’une hausse des kilométrages annuels des voitures<ref>Aurélien Bigo, id</ref> | * Si le parc a été multiplié par 6, les trafics en veh.km ont été multipliés par 8,8 entre 1960 et 2017 en raison d’une hausse des kilométrages annuels des voitures<ref>Aurélien Bigo, id</ref> | ||
+ | * Si la non-motorisation touche principalement l'Île-de-France (33% sans voiture) et notamment Paris et sa proche banlieue (jusqu'à 75% sans voiture), c'est également le cas de 13% des ménages de Poitou-Charentes et de 21% des ménages du Nord-Pas de Calais par exemple. Les villes sont sous-motorisées, quelle que soit l'échelle : 35% sans voiture à Bordeaux, 42% à Lille, mais aussi 23% à Biarritz ou 31% à Sedan. '''La densité est le principal facteur explicatif de la non-motorisation, plus que les revenus des ménages de la ville en question'''<ref>Olivier Razemon, "La preuve par la carte : non, « tout le monde » ne possède pas une voiture", 3 mai 2015, https://www.lemonde.fr/blog/transports/2015/05/03/la-preuve-par-la-carte-non-tout-le-monde-ne-possede-pas-une-voiture/</ref> | ||
===Caractéristique des véhicules=== | ===Caractéristique des véhicules=== |
Version actuelle datée du 9 mai 2020 à 12:10
Sommaire
Chiffres essentiels
Motorisation automobile
- Le nombre de voitures en France est passé de 5,6 millions en 1960 à 33,8 en 2017[1]
- Le taux de motorisation des ménages en France est passé de 30% en 1960 à 84% en 2017[2]
- Le taux de multi-motorisation des ménages en France est passé de 2% en 1960 à 36% en 2017[3]
- Si le parc a été multiplié par 6, les trafics en veh.km ont été multipliés par 8,8 entre 1960 et 2017 en raison d’une hausse des kilométrages annuels des voitures[4]
- Si la non-motorisation touche principalement l'Île-de-France (33% sans voiture) et notamment Paris et sa proche banlieue (jusqu'à 75% sans voiture), c'est également le cas de 13% des ménages de Poitou-Charentes et de 21% des ménages du Nord-Pas de Calais par exemple. Les villes sont sous-motorisées, quelle que soit l'échelle : 35% sans voiture à Bordeaux, 42% à Lille, mais aussi 23% à Biarritz ou 31% à Sedan. La densité est le principal facteur explicatif de la non-motorisation, plus que les revenus des ménages de la ville en question[5]
Caractéristique des véhicules
- Depuis 1960, les véhicules se sont allongés de 12cm (+3%), élargis de 22cm (+14%), réhaussés de 27cm (+21%)[6]
- Depuis 1960, les véhicules sont passés de 778kg à 1262kg en moyenne (+62%)[7]
- Depuis 1960, la puissance des véhicules neufs a quasiment triplé, passant de 40 à 117chevaux[8]
Coût relatif de la motorisation
- Le temps de travail payé au SMIC pour acheter 1L de carburant est passé de 20 minutes en 1970 à 8 minutes en 2017[9]
- Le temps de travail payé au SMIC pour acheter un véhicule est passé de 25 mois en 1960 à 18 mois en 2017[10]
- Le prix des carburants représente 80% du coût marginal de la voiture, et détermine donc fortement les comportements individuels[11]
Deux-roues motorisées
- Le parc de deux-roues motorisé était de 5 millions dans les années 50. Il est monté à 6,1 millions en 1980 avant de descendre à 2,3 millions en 1995 et de remonter à 4 millions en 2012[12]
- Si le parc de 2RM a déjà été plus important, le kilométrage parcouru a atteint des sommets, en raison de l’augmentation du kilométrage annuel : entre 4000 et 6000km/an depuis 2000, contre 1270km/an en 1960[13]