Principes pédagogiques
Ci-dessous quelques principes pédagogiques à prendre, à la carte, suivant le profil de l'atelier, pour un meilleur apprentissage de la mécanique cycle dans nos associations.
- il faut lever toute ambiguïté sur la dimension d'auto-réparation. Il ne faut pas que l'adhérent·e est le moindre soupçon sur le fait qu'on lui finira son vélo si il·le n'y arrive pas;
- si l'objectif premier de l'atelier est d'apprendre, le pendant est qu'on a pas d'obligation de résultat concernant la réparation en elle même;
- quand on a une panne sur son vélo, c'est un très bon prétexte pour venir à l'atelier. Par contre, ce n'est pas du tout le bon moment pour apprendre. En effet, cela force notre attention plus sur l'efficacité de la réparation plutôt que sur son apprentissage;
- la gestion de l'espace, la coordination entre bénévoles/animateur·ice·s de l'atelier font également partie de la mise en place de bonnes conditions d'apprentissage;
- l'équipe d'animateur·ice·s doit être cohérente, notamment sur le fait qu'on ne répare pas à la place des gens;
- si un atelier pratique de la réparation en plus de l'auto-réparation, si on veut gagner en efficacité d'apprentissage sur l'auto-réparation, il faut au maximum séparer ces deux activités dans le temps et/ou l'espace;
- si le/la bénévole est un·e animateur·ice, alors, il·le doit en assumer les fonctions: constitution d'un groupe, clarification d'un objectif à atteindre (celui d'apprendre?), mise en relation des personnes, répartition du temps, de l'espace;
- pour quelqu'un·e qui vient réparer son vélo et qui n'a que peu ou pas pratiquer la mécanique cycle auparavant, avoir une grande liste de tâches inconnues à avoir à effectuer pour réparer son vélo peut paraître irréalisable dans le temps qu'il·le peut s'allouer à ça ou dans sa capacité à apprendre à le faire. Il convient de décomposer au maximum ce qu'il y a à faire/apprendre sur le vélo, et de progresser étape par étape, en choisissant d'abord celles .
