Masses critiques
Histoire du mouvement
Le mouvement a démarré à San Francisco le 25 septembre 1992 et s’est développé dans les villes de tous les continents. De nombreuses masse critiques sont organisées le dernier vendredi du mois dans plus d’une centaine de villes dans le monde pour revendiquer.
Le concept de masse critique repose sur les constats suivants :
- il faut un nombre suffisant de cyclistes pour circuler en toute sécurité sur la voie publique sans subir le trafic automobile.
- à l’inverse, la « masse critique » des voitures est telle qu’elle empêche leur propre déplacement et nuit à la ville et ses habitants.
- ainsi la masse critique des vélos s’affranchit de la contrainte à la mobilité que représente les automobiles, elle détermine le trafic et sa vitesse.
De ces constats découlent des slogans habituels de ce mouvement :
- « Nous ne bloquons pas la circulation, nous sommes la circulation. »
- « Les voitures ne sont pas dans un bouchon, elles sont le bouchon. »
À travers le monde, les masses critiques peuvent prendre différentes formes. Depuis la simple rencontre permettant la création d’un espace public d’où les automobiles sont exclues et montrer l’importance des alternatives, elles peuvent également avoir un caractère thématique festif ou revendicatif quand elles sont organisées par une association. Elle sont parfois devenu un mode de manifestations pour les associations écologistes.
Dans de nombreuses villes en France, on appelle ces manifestations des Vélorutions. Elle sont organisés spontanément ou de manière plus organisés, notamment quand les préfectures exigent une déclaration.
En 2009, les plus grands rassemblements de France ont réunit plusieurs centaines de cyclistes à Strasbourg et à Grenoble pour manifester contre les projets de contournement auto-routiers de ces agglomérations.